23/09/12

Tão longe, tão perto…



Uma semana depois das enormes manifestações, os chamados « meios de comunicação » franceses ainda não disseram ou escreveram praticamente nada sobre o assunto ! Não comunicam, coitados. Estão mudos.
É porque a coisa deve incomodar a sério estes especialistas que se têm cansado de explicar que o « bom povo português » é o exemplo a seguir de submissão pateta às leis da economia e que dar porrada  não tem limites… a menos que aconteça o que não estava previsto,  a revolta social.  Já os néoliberais do « Economist », mais espertos,  alertam para o facto que o país, que foi exemplar na austeridade, deu o sinal ao resto da Europa que a austeridade têm limites sociais. O que complica tudo.

Mais longe está o « Printemps d’érable » do Quebec, onde afinal o crédito nas instituições políticas ainda não está esgotado e permitiu uma prolongação… até à próxima. Disso nos fala a nossa correspondente…

Des impressions sur la fin de la grève. 

On pourrait, en effet, penser que les élections ont absorbé le mouvement de grève et la contestation citoyenne contre la loi spéciale. Dans les semaines précédant la tenue des élections, les associations étudiantes membres de la CLASSE (ou pas) ont eu de la difficulté à faire voter la poursuite de la grève, car un des arguments principaux a été : si le Parti québécois est élu, il promet de suspendre la hausse et la loi spéciale. Laissons parler la démocratie représentative. La droite étudiante appelait à ne pas défier la loi spéciale et à aller voter. La gauche étudiante ne s'est pas prononcée sur le principe d’aller voter. C’est fou quand même de penser que tant d'énergie résulta dans un vain processus électoral...
Il faut dire que dans les endroits les plus militants, la grève a été revotée, mais d'autres assemblées rapprochées dans le temps ont fait pencher la balance vers la rentrée (parfois avec une légère majorité, parfois de plein fouet). Soulignons toutefois le grand taux de participation à quelques reprises et la volonté pour une bonne partie des gens de croire à la démocratie électoraliste. Par exemple, dans une des assemblées étudiantes, 800 personnes ont pu voter pour la poursuite de la grève et même l'annulation de la session. Si ces gens ont perdu leur combat cette fois-ci, il est faux de penser, je crois, que la prise de conscience sociale disparaisse par le fait même. J’ose imaginer que la société d'aujourd'hui, avec ces quelques individus qui ont appris la solidarité, pourra prendre une couleur plus intéressante demain.
Le danger à l'heure actuelle est le pouvoir accordé au parti québécois et à la droite étudiante qui a tendance à supporter ce parti. La CLASSE demeure vigilante et appelle à une manif le 22 septembre. Elle travaille toujours en faveur du gel et contre la marchandisation de l'éducation.
Bref, les mois à venir seront porteurs de surprises. Bonnes ou mauvaises.
À l'heure actuelle des choses, la bonne surprise fut la grève...

Anica.
Montréal, 18 septembre 2012



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